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B​â​tard

by MacZde Carpate

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    « MacZde Carpate développe sa musique dans une envolée qui lui ressemble pleinement, faite de poésie, sensualité, spontanéité, élément de feu et de chair… Groupe résolument à part, il invite une nouvelle fois au partage. »
    LONGUEUR D’ONDES, hiver 2008

    « Leur son, comme l’énergie qui les anime, révèle de l’atypique, de l’étrange, très loin des standards parfois usés de la scène actuelle. Leurs chansons fondent un style étonnant. »
    FRANCOFANS, déc 08/jan 09

    « Ce groupe est devenu une figure majeure du rock indé français »
    JAMENDO, sept 2008

    « Plus vous l'écouterez, et plus le plaisir deviendra intense et il sera difficile de le laisser reposer. Croyez-en mon expérience... »
    ROCK’N France, oct 2008

    « Bâtard marie le meilleur de leurs précédents opus : l’esprit onirique de A l’intérieur mêlé à la force de frappe d’un Tue-Tête. Les titres n’ont jamais été aussi explicites, Ammo et ses guitares acérées, La Cognée et son rock battant, le torturé Sursauts de Cerveaux ou la "sensualité" de La Joute ... et autant d’univers à découvrir. Car même à partir de l’équation basique du genre : guitares, basse, batterie, Maczde Carpate ne s’impose finalement aucune règle, aucun son. Et pour preuve, des morceaux tels que Dans Des Jardins Suspendus ou Dans Des Humeurs Spéciales ouvrent comme à l’habitude chez ce groupe toujours plus hauts les horizons. Bâtard, un album qui tue sa race. »
    INDIEROCKMAG, oct 2008

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1.
Bâtard 01:30
Bâtard Je suis au milieu, je suis entre deux, Bâtard de la race de ceux qui n’en ont pas. Entre le marteau, entre l’enclume, entre le poids mord et la plume, Je ne suis pas à plaindre je ne suis pas blanc, Je ne suis pas à craindre je ne suis pas noir. Je suis de tout le monde, je suis de personne, Bâtard ! Entre deux feux Entre deux feux, entre deux eaux, élément de réponse, élément de question, Bâtard ! Je suis au milieu, je suis entre deux je suis un entre-deux, Bâtard de la race de ceux qui n’en ont pas. Benjamin Vaude
2.
Ammo 03:07
Ammo Tirailler les éclaireurs, éclairer les tirailleurs, Que tout le monde reste couché Que tout le monde reste couché, couché! Munitions à la minute, mission à la cocotte, Tu vas perdre des plumes, tu vas coller au goudron. Que se vident les magasins, qu’il n’y ait plus qu’à suivre les flèches. Que les traçantes ouvrent les brèches, que la lumière soit une plaie, la plaie! Dans le dos poussent les flèches, dans les feux filent les mèches, Se vident les carquois, de nos sourires narquois. Il y a la queue dans les parloirs, ça fait mousser dans les crachoirs. Et sur la route de l’abattoir, on se finit à l’entonnoir. Dans le dos poussent les flèches, dans les feux filent les mèches, Se vident les carquois, de nos sourires narquois. Benjamin Vaude
3.
La joute 04:01
La joute Emmènes moi dans la joute, emmènes moi sur ta route. Dos à dos je t’écoute compter lentement nos pas, à dix je redoute de tomber contre toi. Emmènes moi dans la joute, emmènes moi loin du doute. Corps à corps je redoute l’avantage de tes bras, jeux de mains, jeux de flou, jeux de je tu me tues. Emmènes moi dans la joute, amènes moi à ta bouche. Mon œil et le tien louche quand tour à tour on se touche. Quand sur mon cœur tu te couches amènes moi à ta bouche. Que ça nous tourne bien, que ça nous termine moins. Que ça nous tourne bien, que ça nous finisse loin. Emmènes moi où c’est chaud, ramènes moi s’il le faut. J’ai ta main dans ma main, j’ai ta main j’en suis sûr. Le cheval est à moi, le manège est pour toi. Que ça nous tourne bien, que ça nous termine moins. Que ça nous tourne bien, que ça nous finisse loin. Que ça nous tourne bien, que ça nous termine moins. Que ça nous tourne bien, que ça nous finisse loin. Emmènes moi, Emmènes moi… Mon œil et le tien louche quand tour à tour on se touche. Quand sur mon cœur tu te couches amènes moi à ta bouche. Que ça nous tourne bien, que ça nous termine moins. Que ça nous tourne bien, que ça nous finisse loin. Benjamin Vaude
4.
Dans des endroits épars… Dans des endroits épars, du haut de sa longueur, tout vient de loin dans des fuites fluides. Tout part au loin dans des suites fluides, vers des endroits épars, le long de sa hauteur. Aux creux de ses bras morts, le long de son lit, des pirogues, des couteaux, démontent, remontent. Distrayante volière de voix rayées, s’envolent effrayées, s’enrôlent esseulées vers des fuites fluides. Au point de retrouvaille, ils s’éparpillent par mille. Et la confiance se retrouve au barrage et la méfiance a repris le large. Aux creux de ses bras morts, le long de son lit, des pirogues, des couteaux, démontent, remontent. Rivages éventés aux digues éventrées où se mouillent les ventres où l’on trouve l’attente. Que les échasses dansent, que la chasse s’élance. Deviner le fruit des frayères, prélever le fruit de la nuit dernière. Protéger par le nombre, s’acquitter de son ombre. Aux creux de ses bras morts, le long de son lit, des pirogues, des couteaux, démontent, remontent. Benjamin Vaude
5.
Des sursauts de cerveaux Cauchemar à l'encre de seiche Barrage en aval Antre de coeurs secs Amont de chairs minérales C'est l'optique, c'est le nerf... c'est l'optique, c'est la guerre... Dans l'optique de l'entracte, sourde la menace du silence A perte de toit l'arsenal se déploie, des forêts métalliques de cathodiques pratiquants, des marées crucifères du couché au levant. Peur des réactions en chaîne Peur de l'issue incertaine Peur d'un rien qui nous surprenne Peur que demain soit le même Peur de nos vies insipides Peur du grand saut dans le vide Peur de la... Le réseau à des peurs quand les raisons l'ignorent, les saisons peuvent changer chez les toujours branchés. Peur d'accepter de se perdre Peur de ne pas trouver le verbe Peur de la.... Le réseau à des peurs quand les raisons l'ignorent, les saisons peuvent changer chez les toujours branchés. Espacer les prises Epouser la pente Des sursauts de cerveaux, des sursauts de cerveaux... Dans l'optique de l'entracte, sourde la menace du silence T'apprivoise autant que t'emprisonne, te courtise Autant que t'empoisonne... Maël Salètes/Benjamin Vaude
6.
Le rêve du requin Trop de changes, trop d’échangés, les échéances sont bien chargées. Compter les jours trouver les, goûter l’absence, toucher la, toucher la. Plus une chance de ricocher, on ne se perd plus tout est fléché. Trouver sa carte, garder la main, sauver l’écart jouer l’As. Sous le rêve du requin, les cités s’engloutissent. A la saison des ventres il n’y a que des printemps. Trop de chasses, trop d’éperviers, les rabatteurs sont sans pitié. Payer les gardes, graisser la patte, monter sa garde protéger la. Plus de claques à distribuer, les réserves sont bien attaquées Jeter l’éponge éponger les flaques, ronger la longe, allonger la Sous le rêve du requin, les cités s’engloutissent. A la saison des ventres il n’y a que des printemps. Sous le règne du requin, les cités s’abrutissent. A la saison des cancres il n’y a que des gagnants. Compter les jours, goûter l’absence, Trouver sa carte, sauver l’écart, Payer les gardes, graisser la patte, monter sa garde protéger la. Jeter l’éponge éponger les flaques, ronger la longe, allonger la Tout ce monde est limité, les bordures sont déjà rongées. Accorder les ogres, changer de cap, sonner l’effort, secouer la. Sous le rêve du requin, les cités s’engloutissent. A la saison des ventres il n’y a que des printemps. Sous le règne du requin, les cités s’abrutissent. A la saison des cancres il n’y a que des gagnants. Benjamin Vaude
7.
l'intervalle 01:45
L’intervalle Entre chaque espace, aussi petit soit-il, on peut sortir du doute, infléchir sur sa route. Entre chaque espèce aussi proche soient elles, il y a toujours trop de gènes, toujours trop de gêne. Entre chaque pièce, se cache quelque chose, ce n’est qu’un grand test où le gagnant ose. Nous sommes trop différents pour les maillons d’une chaîne, attirés par l’argent, à l’occasion on s’enchaîne… Benjamin Vaude
8.
Dans des jardins suspendus… C’est comme si j’y étais… Tout semble si réel, Dans des jardins suspendus, sortis de je ne sais où, je suis là… Dans les jardins suspendus…tout est calme. Calme, surprenant mais familier. Je connais, je suis déjà venu... Dans des jardins suspendus… Je pourrais presque y croire, tant ce parfum est enivrant, tant ce parfum est entêtant… Je me mêle aux essences extraordinaires, volatiles, subtiles. Dans des jardins suspendus…aux essences extraordinaires, dans des jardins suspendus… Je ne me suis jamais suspendu. Dans des jardins suspendus…sortis de mes songes, Dans des jardins suspendus… tout n’est que mensonges… Benjamin Vaude
9.
La manière 04:21
La Manière Absorbé par la ville, étouffé par le bruit Je n’avance pas je suis aveuglé par le gris Ma fonction est précise pas d’envies, je m’ennuie La jonction impossible comme le jour et la nuit. J’ai trouvé la manière, de me jeter un sort. J’ai trouvé la fenêtre, pour me jeter dehors. Entouré par le vert, je suis tombé d’accord. Au contact de la ter re, j’ai ressenti mon corps. Pour que l’herbe et ses milliers de doigts, m’emmènent au plus loin de l’humain sans haine… J’ai trouvé la matière, celle qui tient dans la main J’ai goûté la manière, de manger à ma faim J’ai touché la lumière, la chaleur d’une mère J’ai trouvé ma bannière, des étoiles qui brillaient. Face au ciel et ses milliers de mains, qui m’emmènent au plus loin de l’humain sans haine... Je me suis fais la belle juste en levant la tête C’était caché derrière, tout un tas de ficelles Il n’y a plus de secret, il n’y a plus de défense J’ai trouvé de l’aisance, je n’y vois que du bleu. Elle et moi c’est fini, elle et moi c’est ailleurs C’est loin de sa fumée que j’irai respirer. Pour que l’herbe et ses milliers de doigts, m’emmènent face au ciel et ses milliers de mains sans veines… Benjamin Vaude
10.
Sans doute 02:57
SANS DOUTE Sans doute Sans doute l'heure L'heure n'est pas arrivée De dormir Pourtant Ma peur semble M'avoir abandonné Peut être Ton silence C'est lui qui m'a aidé A tenir Et ça Quelle chance Je n'ai plus rien à faire Rien à fuir Demain C'est hier Sans aucune journée Où finir Tourments Et colère Sont un lointain passé A venir Tout ça, est-ce un rêve que je vis éveillé, sans m'en souvenir Tout ça, est-ce un rêve que je vis éveillé, sans m'en souvenir Maël Salètes
11.
La cognée 02:05
La cognée. Comme un manche de cognée, Je me sens bien épais. Et je commence à tailler, A m’effrayer un passage. Des kilomètres à la rage, Il me reste à tomber. Que les alentours se dégagent, Que je passe en été. C’est comme un geste lâche, rien ne peut l’apeurer. Comme un geste d’Apache, calme et décidé. Comme un arc bandé, L’encoche est ajustée. Assurer mon avance Martelée d’arrogance, je me fends des visages. Comanche à l’arrachée, J’ai le cœur à l’essai. J’en ressors saigné, Beaucoup plus avancé je me jette en avant. C’est comme un geste lâche, rien ne peut l’apeurer. Comme un geste d’Apache, calme et décidé. Je me sens bien épais. Comme un manche de cognée. Benjamin Vaude
12.
C’est un leurre. A la langue des rumeurs où fleurit le doute, je n’ai rien trouvé qui vaille tant de peine. C’est un leurre. A l’image des mirages d’où jaillit la source, je n’ai rien trouvé qui vaille cette peine. C’est un leurre. A la longue des humeurs, je m’allonge dans ce leurre. A la loge des rêveurs, je rallonge mes heures. Ici s’arrête le doute, Ici je coule de source, voyage à l’œil. Et là bas, j’attends mon heure…je vous attends Benjamin Vaude
13.
Dans des humeurs spéciales Dans des humeurs spéciales S’animent les pétales Serties de démesure Qui filent a toute allure Où le jour les emporte Et transpercent des portes Épaisse et imprenable Qu’elles réduisent en sable Dans des humeurs spéciales S’effeuillent les pétales Que les arbres crochètent Et qui parfois s’arrêtent Où leur élan les pose Et brusquement déposent En guise de caresse Des graines vengeresses Dans des humeurs spéciales S’agitent les pétales Qui vont de ville en ville Voguent au dessus des îles Écument l’ordinaire Ajoute à la lumière Des traînées rougissantes D’où renaisse des plantes Sublimes et carnivores Aux plis multicolores Qui regorgent de pièges Crachent des sortilèges Pour que les ombres d’angles En tous points leur ressemblent Tracent sur leur passage De nouveaux paysages. Jull

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Dernier album studio de MacZde Carpate paru en septembre 2008.
La version physique est accompagné d'un cd live ''Combat de coq''

« MacZde Carpate développe sa musique dans une envolée qui lui ressemble pleinement, faite de poésie, sensualité, spontanéité, élément de feu et de chair… Groupe résolument à part, il invite une nouvelle fois au partage. »
LONGUEUR D’ONDES, hiver 2008

« Leur son, comme l’énergie qui les anime, révèle de l’atypique, de l’étrange, très loin des standards parfois usés de la scène actuelle. Leurs chansons fondent un style étonnant. »
FRANCOFANS, déc 08/jan 09

« Ce groupe est devenu une figure majeure du rock indé français »
JAMENDO, sept 2008

« Plus vous l'écouterez, et plus le plaisir deviendra intense et il sera difficile de le laisser reposer. Croyez-en mon expérience... »
ROCK’N France, oct 2008

« Bâtard marie le meilleur de leurs précédents opus : l’esprit onirique de A l’intérieur mêlé à la force de frappe d’un Tue-Tête. Les titres n’ont jamais été aussi explicites, Ammo et ses guitares acérées, La Cognée et son rock battant, le torturé Sursauts de Cerveaux ou la "sensualité" de La Joute ... et autant d’univers à découvrir. Car même à partir de l’équation basique du genre : guitares, basse, batterie, Maczde Carpate ne s’impose finalement aucune règle, aucun son. Et pour preuve, des morceaux tels que Dans Des Jardins Suspendus ou Dans Des Humeurs Spéciales ouvrent comme à l’habitude chez ce groupe toujours plus hauts les horizons. Bâtard, un album qui tue sa race. »
INDIEROCKMAG, oct 2008

credits

released February 12, 2021

Réalisé, enregistré et mixé par François Carle au studio le Passe Muraille en juin 2008. (actuellement Little Big Studio)
Assisté de Daniel Bartoletti
Mastering : Matthieu ''Propoel'' Monot
Art work, conception et assemblage : Franck Blanes
Production : UNDERGROUILLE

Maël Salètes : Guitares, chant, line 6
Bertrand Tardy : Basse, contrebasse
Pierre Thouzery : Batterie, platine
Benjamin Vaude : Chant, cuivres, guitare, petits instruments

Textes : Benjamin Vaude
sauf : ''Dans des humeurs spéciales'', Jull, ''Sans doute'' Maël Salètes et '' Des sursauts de cerveaux'', Maël Salètes/Benjamin Vaude

Musique : MacZde Carpate
Sauf : ''Ammo'', ''Sans doute'', ''Des sursauts de cerveaux'', Salètes/MacZde
''La cognée'', ''La manière'', ''c'est un leurre'', Tardy/MacZde
''Dans des endroits épars'' Jean Marc Junca/Salètes
''Dans des humeurs spéciales'', Salètes/Tardy
''L'intervalle'' Salètes/Thouzery

Mélanie Virot : Harpe sur ''Dans des jardins suspendus'', ''l'intervalle''
Nicolas Lopez : Violon sur ''Dans des jardin suspendus'', ''Ammo''
Pierre Lordet : Clarinette sur ''Dans des jardin suspendus''
Yann Salètes : Sabars sur ''Dans des humeurs spéciales''
Jull : Chant sur ''Dans des humeurs spéciales''

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MacZde Carpate France

En 13 ans, MacZde Carpate a mené son existence, en marge des modes. Une recherche musicale sans cesse renouvelée, en 4 albums et plus de 400 concerts.
MacZde c’est affirmé par une écriture en impressions et une musique explorant les voies de traverse du rock, les pulsations d’autres cultures. La sonorité des mots dépasse leur sens. Rage ou apaisement, un langage émotionnel au corps et au cœur.
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