1. |
Discomouche
03:24
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DISCOMOUCHE
L’ennemi s’avance il mange des mouches il a la langue entre les oreilles.
Il crie comme une gorge assoiffée ne te laisse pas tenter.
Mais moi je n’ai pas peur et j’irai l’affronter au tranchant de ses cheveux.
Elle a qu’à le lâcher sur moi son fauve déglingué.
Je me jetterai à ses pieds et lui boufferai les dents.
REF
Plus qu’un dernier autant qu’avant son charme s’acharne sur nous pour mieux nous reprendre.
Malaxe ta vie dans la paume de ta main.
Tu ne faits que traîner tes godasses susse moi les yeux au lieu de chialer
Malaxe ta vie dans la paume de ta main
Tu ne fais que traîner tes godasses.
Je crois qu’elle va t’attraper et t’arracher toute tes croûtes.
Larche ce caniveau, il dégouline de sueur.
REF
Plus qu’un dernier autant qu’avant son charme s’acharne sur nous pour mieux nous reprendre.
Malaxe ta vie dans la paume de ta main.
Tu ne fais que traîner tes godasses suçe moi les yeux aulieu de chialer
Malaxe ta vie dans la paume de ta main
Tu ne fais que traîner tes godasses.
Vends la peau du rat
Rame contre les mots
Ment aux maux du vent
Et racles le dos du paon
REF
Plus qu’un dernier autant qu’avant son charme s’acharne sur nous pour mieux nous reprendre.
Malaxe ta vie dans la paume de ta main.
Tu ne fais que traîner tes godasses suçe moi les yeux aulieu de chialer
Malaxe ta vie dans la paume de ta main
Tu ne fais que traîner tes godasses.
Émilie Joguet Recordon (adaptation chanson : Benjamin Vaude)
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2. |
Sept
03:56
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Sept
J’aime quand du bleu tu as pour moi à poser sur mes troubles,
Que je puisse enfin briller à travers toi.
Pour retrouver un peu de ce qui nous sépare seulement du toucher de nos corps
REF
J’ai emprunté un peu de tes cheveux pour approcher le chemin qui mène à ceux qui savent dormir.
Et notre cycle reprend ses heures jusqu’à ce qu’il arrive au sept à nouveau deux fois par mois.
J’embrasse le fond de l’air étreint le vide j’attends tes lèvres que le temps se livre.
REF
J’ai emprunté un peu de tes cheveux pour approcher le chemin qui mène à ceux qui savent dormir.
Benjamin Vaude
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3. |
Tortue
03:16
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Undergrouille
La lumière engendre le risque, qu’il tombe brûlé dans l’antre, l’iris s’estompe.
La lumière engendre le risque, qu’il sombre la dernière enfante d’un peu d’effet.
Elle doit dater de trop longtemps, elle s’affine, elle est déjà si fine.
Elle doit manquer de temps en temps, il n’y à plus matière à matière.
La lumière engendre le risque, qu’il tombe brûlé dans l’antre, l’iris s’estompe.
La lumière engendre le risque, qu’il sombre la dernière enfante d’un peu d’effet.
Infime petit être débile, infirme petit être habile.
Les petites ne mangent pas les grosses.
Et tout ce petit monde underground, et tout ce petit monde undergrouille.
Privés de lumière les êtres craquent, se dessèchent.
Oubliés des poussières, ils reptent et se lèchent.
La bave humecte leurs yeux, et la poussière se colle au coin.
Les larves ne sont que la moitié d’elles même,
Et pourtant tout est là.
Les petites ne mangent pas les grosses.
Et tout ce petit monde underground, et tout ce petit monde undergrouille.
Benjamin Vaude
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4. |
Lève toi et nage
03:59
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Lève toi et nage
Aller là où il ne pleut pas, éviter de se noyer.
Ne pas lancer n’importe quoi, limiter, l’éviter.
A la fois et à l’endroit.
Annoncer qu’il n’y à pas de quoi se protéger.
Que ni la morale et la foi l’empêcheront de trembler,
A la fois et à l’endroit.
Quand la veine ne s’offre pas, certains aiment à l’ouvrir.
Sans même savoir si elle est saine, on se jette à la Seine.
Lève toi et nage…
Benjamin Vaude
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5. |
Ali aïa
04:42
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6. |
Undergrouille
04:36
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7. |
Le Manque
05:17
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Le manque
Je te sens lasse au sang, au corps et à l’esprit, la sève qui m’alimente doit manquer, j’en souris.
J’extériorise à l’intérieur et descelle des traces infimes que je relis à mes heures, penser aux souvenirs, penser à…
C’est qu’elles sont encore là ces variations, disséminées.
Séquelles qu’elles me laissent pour ne pas les oublier.
Je recommence à trembler, perds possession de ma folie,
Asservi par son pouvoir, enfin nous rencontrer.
Dissolution de ces moments, alambic biomécanique,
Qui les réparti à mon temps équitablement à vie.
L’avis de ceux qui m’entourent, ceux qui m’encrassent la voix,
Me donnent le ton d’évoluer dans le sens où l’on ne va pas.
J’extériorise à l’intérieur et descelle des traces infimes que je relis à mes heures, penser aux souvenirs, penser à…
Elle te fera monter sans ailes, et tu feras monter sans peine, et tu te fondras en elle dans son corps et jusqu’aux veines. Et quand tu les auras touchées, là enfin tu pourras… te reprendre.
Benjamin Vaude
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8. |
Aveugle et sourd
08:00
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Aveugle et sourd
On est allé se coucher, pas de question à poser.
On est allé s’oublier, aveugle et sourd.
Quand la misère viendra nous prendre,
quand la misère viendra nous pendre,
Qu’elle nous attrapera de ses dix doigts crochetés.
On s’est levé à l’aurore, il faut travailler d’abord,
Amasser sans rien dire, car le silence est d’or.
Quand la misère passera à table, quand la misère se fera diable,
On règlera les comptes.
REF
L’hiver est le même, l’homme ne change pas, l’hiver est le même, l’homme ne s’étonne pas.
L’hiver est le même, il fait toujours faim, l’hiver est le même, il fait toujours froid.
L’hiver est le même, l’homme ne change pas, l’hiver est le même, l’homme ne s’étonne pas.
Aveugle et sourd.
Quand la misère viendra nous prendre on pourra l’entendre nous dire.
Aveugle et sourd.
Quand la misère viendra nous pendre on pourra se voir mourir.
On est rentré à la maison, sur le chemin je n’ai croisé que quelques mains.
Sans se poser de question, on est allé s’oublier.
Quand la mémoire se fera douce, quand la mémoire nous glissera à l’oreille nos maux,
Peut-être on s’ouvrira, j’espère qu’on souffrira.
L’hiver est le même, l’homme ne change pas, l’hiver est le même, l’homme ne s’étonne pas.
L’hiver est le même, il fait toujours faim, l’hiver est le même, il fait toujours froid.
L’hiver est le même, l’homme ne change pas, l’hiver est le même, l’homme ne s’étonne pas.
Aveugle et sourd.
Quand la misère viendra nous prendre on pourra l’entendre nous dire.
Aveugle et sourd.
Quand la misère viendra nous pendre on pourra se voir mourir.
La mémoire revient un jour, la mémoire toujours.
Benjamin Vaude
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9. |
À l'arrière
03:44
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A l’arrière
Des générations de dégénérescence emplissent le vide ou meurent dans l’indifférence.
Quand on pense à l’horizon qui se détache et dont l’arrière est fait de sable, arrive la somnolence.
Mais le sommeil garde les secrets qui guideront la journée, l’âme s’obstine à être étanche quand elle s’endort devant la feuille blanche.
On s’oublie à l’arrière, le vent s’avale avec un peu de sable, du temps.
On s’écoute parler la bouche ouverte, on s’écoute partir, tous, le souffle à l’arrière.
Mais chut… ( tout se passe derrière, ça tape dans la cage ).
Ça revient toujours par l’arrière.
Le vice et le traître à l’arrière pensée, on avale du vent et du sable pour faire passer.
Ils nous oublient à l’arrière sans même se retourner.
Ils nous oublient à l’arrière et derrière on s’hasarde, on s’attarde, on s’oublie, on se dépasse tandis qu’usé par le sable l’intérieur se dessèche, il coule et emmène ce qui traîne, il coule et emmène ce qui se laisse emporter, il racle un peu plus et nous laisse à l’arrière de la bouche un goût sec.
Ces génération de dégénérescence qui emplissent le vide ou meurent dans l’indifférence, s’accumulent à l’intérieur de chaque entrée et usé par le sable l’intérieur se dessèche, il coule et emmène ce qui traîne, il coule et emmène ce qui se laisse emporter, il racle un peu plus et nous laisse à l’arrière de la bouche un goût sec.
Ils nous oublient à l’arrière…
Maël Salètes
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10. |
Acia
05:27
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Acia
Elle a dû m’envahir les centres, je ne l’attendais pas à la montée.
C’est lorsque l’on ne se sent plus sourire qu’on se laisse emporter.
Trouver l’accès à l’excès, mourir à volonté.
Sortir ou rentrer mais garder l’attention, la tension.
Astre anémié aux odeurs pourpres dissémine nos imparfaits.
Promesse de gangrène, il triture nos pourritures.
Autour de rien on ne se reconnaît pas, autour des miens je ne m’avancerai pas.
Au tour des autres d’avancer d’un pas, autour de quoi on tourne là ?
J’oscille entre deux os sans la peau, il faut choisir0.
Vacille de l’un à l’autre sans les maux je ne pourrai dire.
Les mots, de t^te je ne peux les ressortir, j’ai besoin de les coucher.
Les mots sont ou ne sont pas, l’émotion fait qu’on ne se retient pas.
Acia…
Benjamin Vaude (Concept et titre : Maël Salètes)
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11. |
La danse des étiquettes
03:24
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MacZde Carpate France
En 13 ans, MacZde Carpate a mené son existence, en marge des modes. Une recherche musicale sans cesse renouvelée, en 4
albums et plus de 400 concerts.
MacZde c’est affirmé par une écriture en impressions et une musique explorant les voies de traverse du rock, les pulsations d’autres cultures. La sonorité des mots dépasse leur sens. Rage ou apaisement, un langage émotionnel au corps et au cœur.
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