1. |
Le soleil
04:50
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Le soleil
Le soleil s’est levé, que commence la journée.
Le matin, il adresse de sa main la caresse.
A midi, il nous presse pour que nos vies soient paresses.
Au coucher, il ne cesse de nous aimer mais nous laisse.
Sanguenemina !
Sanguenemina !
Sanguenemina !
Sanguenemina !
Benjamin Vaude
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2. |
Les ouvertures
04:21
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Les ouvertures
Les ouvertures m’attirent je m’y engouffre, pas le temps de réfléchir, juste assez pour sentir, que l’aventure m’attire, je m’y engouffre, je m’y frotte longtemps, je m’y frotte souvent.
Souvent, souvent…
Les aventures m’attirent je les découvre, pas le temps de réfléchir, juste assez pour sentir, ces créatures m’attirent, on se découvre, on se parle longtemps, on se parle souvent.
Souvent, souvent…
Ces créatures m’attirent je m'y retrouve, pas le temps de réfléchir, juste assez pour sentir, que nos futurs s’attirent, on s’y retrouve, on se parle longtemps, on se frotte souvent.
Souvent, souvent…
Souvent sous le vent refroidi par nos mondes intérieurs on se coupe de l’extérieur et on oublie ce qu’il y a dehors.
Ouvrir et partir de sa cage sortir et sourire de sa rage prendre des chemins différents le seul plaisir de voir venir.
Souvent dans le vent indécis entre nos mondes intérieurs/extérieurs avoir deux visions des choses dedans/dehors.
Aller et venir aux passages ne pas choisir pas être sage que du va et vient incessant les deux plaisirs entrer sortir, souvent.
Les ouvertures m’aspirent je m’y engouffre, du temps pour réfléchir, tout le temps pour sentir même les fissures m’aspirent, je m’y engouffre, je m’y frotte longtemps, je m’y plonge souvent.
Souvent, souvent…
Benjamin Vaude
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3. |
Le Passage
04:02
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Le passage
Nous sommes les malins pas sages mais beaux, on passe de ville en village.
Nous sommes les singes qui gravitent là-haut, on sort de forêts d’autres âges.
Nous sommes les lutins qui travaillent dans vos caveaux, on passe au large des cages de vos cerveaux.
Nous sommes les voisins du zéro, on se passe très bien de tête là-haut.
Nous sommes de passage.
Nous sommes l’écho de la voix du griot, le son des palabres, la mémoire du zoo.
Nous sommes les gardiens du troupeau, on passe des matins calmes et beaux.
Nous sommes de passage.
Nous sommes les malins pas sages qui vous tirent les fils, de sort en sursis on se hasarde…
Nous sommes les malins de passage qui vous tirent les fils, de corps en esprits on s’attarde on se faufile…
Et on vous ranime.
Et on vous anime.
La vie vous ranime, l’envie vous anime au passage.
Nous sommes de passage.
Benjamin Vaude
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4. |
Poème
01:50
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Poème
J’ai un p’tit poème pour toi, il est long, dur mais doux à la fois.
J’attends le jour ou l’on se retrouvera et de l’entendre, tu n’y couperas pas.
Ref
Un seul vers te laissera sans voix, c’est droit au cœur que le poème glissera.
Un seul vers qui me délivrera, tu seras morte d’amour dans mes bras.
De sa beauté tu seras violemment frappé, tout son éclat brillera pour toi.
Il ne sera pas froid, non je l’aurai chauffé, tout comme l’amour je l’aurai porté.
Ref
Un seul vers te laissera sans voix, c’est droit au cœur que le poème glissera.
Un seul vers qui me délivrera, tu seras morte d’amour dans mes bras.
Un seul vers te laissera sans voix, un seul vers qui me délivrera…
Benjamin Vaude
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5. |
À côté de la case
04:09
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A coté de la case
Les dames s’alignent sur toutes mes lignes, de leur présence je m’amuse.
Les dames s’empilent et dans leur bouche je glisse.
Entouré de bien mais en fait bien encerclé,
pour encadrer les gestes et recadrer la pensée.
Plus de dalmatiens, je veux sortir du noir et blanc.
Je veux de la quadrichromie, j’espère de la technicolor
Finis les pingouins, je veux changer les éléments.
Je voudrais vivre dans la jungle, avoir des aventures torrides
Les hommes me filent sur toutes les lignes, sûrement je les intéresse.
Les hommes m’expliquent, que dans leurs gorges je siffle, qu’autrement je les gène.
Entouré de bien mais en fait bien encerclé,
pour encadrer les gestes et recadrer la pensée.
Plus de dalmatiens, je veux sortir du noir et blanc.
Je veux de la quadrichromie, j’espère de la technicolor
Finis les pingouins, je veux changer les éléments.
Je voudrais vivre dans la jungle, avoir des aventures torrides.
Je voudrais vivre dans la jungle, au milieu des fleurs.
Je voudrais vivre dans la jungle, lalalalala…
Benjamin Vaude
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6. |
Interlune
04:01
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7. |
Battre plus fort
03:02
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Battre plus fort.
Rien ne va, tout va mal alors on s’oublie on s’affale,
On s’autorise à penser que de toutes façons il n’y a pas assez
De quoi penser pour les autres alors il n’y aura rien pour soi
De quoi passer à autres choses sans faire oublier sa voix.
Sans faire oublier sa voix.
C’est lorsqu’on dort qu’on rêve le plus et ceux emportés à l’idée
Je les comprends un peut plus de nous dépasser
Alors que nos nuits diminuent et qu’on se rapproche du bord
Contre les voies sans issue il faut battre plus fort.
Il faut battre plus fort
Il faut battre plus fort, s’arracher pour les autres,
Même s’ils ont tort.
Benjamin Vaude
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8. |
Une idée
04:03
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Une idée
Ça ne pourra pas te tuer, seulement te faire avancer.
Ça pourra te faire grandir, seulement si tu veux la mûrir,
et elle ira germer, dans ta tête pousser, seulement si tu as de la place à lui accorder.
Elle est pure, bonne, l’idée.
Ils pourront te tuer mais ils ne pourront pas la tuer.
Ils pourront te faire souffrir, ça ne la fera que grandir,
et elle ira germer dans d’autres têtes pousser, évoluer on n'assassine pas une idée.
Elle est pure, bonne, l’idée.
Tous les matins avant de se lever il faut garder l’idée, l’idée pour la journée.
Et puis le soir avant d’aller se coucher y penser c’est déjà, évoluer.
Elle est pure, bonne, l’idée.
Benjamin Vaude
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9. |
Par le faire
04:24
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Par le faire
Si on allait s’y jeter, dans les bras des autres,
on pourrait s’y retrouver, devenir autre chose.
Sans se soucier de…
Sans oublier ceux…
Et à demi assis, on se posera les questions :
Comment veux-tu finir, qu’est-ce que la raison ?
Sans s’écarter de…
Entouré de ceux…
On finira par le faire…
Si on allait s’éclater, se donner à l’autre,
on pourrait se changer devenir ce qu’on ose.
Et l’esprit clair, on posera les questions :
Comment veux-tu finir, qu’est-ce que la raison ?
On finira par le faire…
Benjamin Vaude
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10. |
L'herbe est bleue
05:12
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L’herbe est bleue
L’herbe est bleue et mon fauteuil homophage, je suis bien arrivé.
Allongé par le don d’une journée, ils m’ont bien vidé.
Je me laisse aller, après cette journée.
L’herbe est bleue et mon canapé sur la plage, je suis bien rentré.
Affalé dans mon fauteuil à image, je me suis retrouvé.
Je me laisse aller, après cette journée, et je roule, et je roule…
Paumé dans son halo je luis mais rien n’est clair
L’herbe est bleue et mon fauteuil homophage, je suis bien arrivé.
L’herbe est bleue et mon canapé sur leur plage, j’ai si bien consommé,
Que je me suis retrouvé, dans mon fauteuil homophage.
Paumé dans mon fauteuil homophage,
Je me laisse aller, je me laisse porter.
Je me vois dedans, je me mens dehors..
Benjamin Vaude
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11. |
L'apesenteur
04:08
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L’apesanteur
L’apesanteur est à prendre, ceux à l’essai le savent, l’attendent.
Se mouvoir sans poids, avoir la tête plus légère.
S’émouvoir de rien, s’émouvoir de nous.
Tout est lié, l’homme s’attache à travailler.
Pour ces raisons : homme, homme…
Pour ces raisons : homme, homme…
Benjamin Vaude
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12. |
Choukrane
05:35
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MacZde Carpate France
En 13 ans, MacZde Carpate a mené son existence, en marge des modes. Une recherche musicale sans cesse renouvelée, en 4
albums et plus de 400 concerts.
MacZde c’est affirmé par une écriture en impressions et une musique explorant les voies de traverse du rock, les pulsations d’autres cultures. La sonorité des mots dépasse leur sens. Rage ou apaisement, un langage émotionnel au corps et au cœur.
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